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Du Ryer, 1647

LE CHAPITRE DE JOSEPH,
contenant cent treize versets,
escrit à la Meque.

AU nom de Dieu clement & misericordieux. Je suis Dieu misericordieux. Ces signes sont les signes du livre qui distingue le bien d’avec le mal. Nous avons fait descendre l’Alcoran du Ciel en langue Arabesque, peut estre que vous le [ 223.] comprendrez . Je te raconte dans l’Alcoran une des meilleures choses que nous t’ayons inspirée. Tu étois auparavant sa venüe au nombre des ignorans. Souviens toy que Joseph dict à son pere, mon pere j’ay vû en songe unze Estoiles, le Soleil & la Lune, je les ay veu qu’ils m’adoroient. Mon fils, dit son pere, ne dis pas ton songe à tes freres, ils conspireront contre toy, le Diable est ennemy descouvert des hommes, tu seras esleu du Seigneur en ce monde, il t’enseignera l’explication des songes, il accomplira sa grace sur toy & sur la lignée de Jacob, comme il l’a accomply sur tes peres Abraham & Isaac, le Seigneur sçait tout & est tres-sage. L’histoire de Joseph servira d’exemple à la posterité, souviens-toy comme ses freres ont dit, nostre pere ayme nostre frere Joseph plus que nous tous ensemble, il est en une tres-grande erreur, tuons Joseph & le jettons en quelque lieu secret esloigné de nous, son absence rendra la face de nostre pere plus douce envers nous, apres sa mort nous nous convertirons ; Un d’entr’eux dit, ne le tuez pas vous ne ferez pas bien, mais jettez-le dans le puy, quelque passant le prendra & l’emmenera en pays incognu : Ils ont dit à leur pere, mon pere, pourquoy n’envoyez vous pas Joseph aux champs avec nous ? nous en aurons grand soing, il se divertira & se réjouyra ; I’apprehende, respondit-il, que vous ne soyez negligens à le garder ; craignez vous ont-il dit, que le loup le mange auprés de nous ? & que nous n’ayons pas la force de [ 224] le deffendre ? ils l’ont mené le matin avec eux, & l’ont jetté dedans un puy. Nous luy avons inspiré de leur prophetiser ce qui leur arriveroit du mal qu’ils luy feroient, mais ils ne l’ont pas sçeu comprendre ; Ils sont retournez le soir en la maison de leur pere avec les yeux pleins de larmes simulées, & luy ont dit, mon pere, nous joüions & courions à qui courroit le mieux, Joseph estoit demeuré auprés de nos hardes, le loup est venu qui l’a mangé, tu ne nous veux pas croire encore que nous te disions la verité, alors ils luy ont monstré sa chemise qu’ils avoient ensanglantée, c’est vous, dit-il, qui avez fait cela, vous en respondrez devant Dieu, il est mon protecteur, & prit patience sans crier. Il passa ce jour une caravane [1] , auprés de ce puy qui voulut puiser de l’eau pour boire, ils descendirent le seau dedans, auquel Joseph s’attacha pour sortir, ils luy donnerent des habits, ils l’emmenerent secrettement, & le vendirent à bon marché argent comptant ; Ils ne le voulurent pas tuer, en quoy ils furent gens de bien. Celuy qui l’achepta en Egypte commanda à sa femme d’avoir soin de luy, qu’il seroit un jour utile à leur service & leur serviroit d’enfant ; Ainsi nous avons estably Joseph au pays d’Egypte, & luy avons enseigné l’explication des songes, ton Seigneur est tout-Puissant, mais peu de personnes le cognoissent : Lors que Joseph a esté arrivé en l’aage de virilité, nous luy avons donné la science & la prudence, ainsi nous recompensons les gens de bien. La femme [ 225] de son Maistre fut amoureuse de sa beauté, elle l’enferma un jour dedans sa chambre & le voulut solliciter d’amour, Dieu me garde, dit-il, de trahir mon Maistre, & d’estre impudique (il estoit au nombre des gens de bien) & s’enfuit à la porte, sa Maistresse courut apres luy, & deschira sa chemise par le dos pour l’arrester ; elle rencontra son mary derriere la porte auquel elle dit, que merite autre chose celuy qui a voulu deshonnorer ta maison, sinon d’estre mis prisonnier, & d’estre rigoureusement chastié ? Seigneur, dit Joseph, elle me sollicite, cét enfant qui est dans le berceau & qui est de ta parenté en sera tesmoin : alors l’enfant qui estoit au berceau dit, Si la chemise de Joseph est deschiree pardevant, elle dit la verité & Joseph est menteur, si la chemise est déchiree par derriere, Joseph dit la verité & elle est menteuse.. Lorsque son mary vit la chemise de Joseph déchiree par derriere, il connut qu’il y avoit une grande malice, & dit à Joseph, prens garde à toy, & garde que cette affaire ne s’evente : Toy, parlant à sa femme, demande pardon de ta faute, tu es veritablement coupable. Les femmes de la Ville disoient entr’elles que la femme du riche estoit amoureuse de son valet, qu’elle l’avoit prié d’amour, & qu’elle s’estoit devoyee du droit chemin, ce qu’ayant appris, elle leur fit un tres-beau festin, & fit entrer Joseph dans la salle où elles estoient lors qu’elles coupoient de la viande, elles furent tellement surprises & interdites de la beauté de Joseph qu’elles se [ 226] coupperent les doigts au lieu de coupper leurs viandes, ô Dieu ! disoient-elles, ce n’est pas un homme, c’est un Ange : alors elle leur dit, voila celuy que j’ay aimé avec tant de passion, elle le sollicita encore une autrefois de complaire à son desir, & voyant qu’il ne vouloit pas condescendre à sa volonté, elle le menaça de la prison & de le rendre miserable : O Dieu, dit Joseph, j’aime mieux estre prisonnier que de faire ce qu’elle desire ; delivre-moy de sa malice, garde moy d’incliner à sa lubricité, & d’estre au nombre des meschans, son Seigneur exauça sa priere, il entend tout & sçait tout ; Cette femme voyant la resolution de Joseph jugea à propos de le faire mettre dans une prison pour quelque temps, il fut mis prisonnier avec deux hommes, l’un luy dit qu’il avoit songé qu’il pressoit des raisins pour faire du vin, l’autre luy dit qu’il avoit songé qu’il portoit du pain sur sa teste où les oiseaux mangeoient, ils luy demanderent l’interpretation de leurs songes, parce qu’il leur sembloit estre homme de bien : Il leur dit, avant que vous desieuniez je vous expliqueray vostre songe. Je vous diray premierement ce que Dieu m’a enseigné, & comme je quitte & abandonne la loy des infidelles, & embrasse la loy de nos Peres Abraham, Isaac & Jacob, nous ne devons pas adorer plusieurs Dieux, ceux qui croyent en l’unité de Dieu sont doüez de sa grace, mais peu de gens l’en remercient. O prisonniers, qui a plus de pouvoir, ou les Idoles, ou un seul Dieu qui est tout-Puissant ? [ 227] Les Dieux que vous adorez ne sont que des Idoles que vous & vos peres appellez de tel nom que bon vous semble, vous n’avez pas raison de les adorer, Dieu ne le vous commande pas, il vous commande de l’adorer luy seul, c’est le droict chemin, mais la plusgrande part du monde ne le cognoit pas. O prisonniers, l’un de vous deux donnera à boire du vin à son Maistre, & l’autre sera pendu, les oiseaux paistront sur sa teste, l’explication que vous m’avez demandée s’accomplira ; Il pria celuy qui devoit estre sauvé d’avoir memoire de luy lors qu’il seroit auprez de son Maistre, mais le Diable luy fit perdre le souvenir de Joseph, il demeura prisonnier l’espace de neuf ans. En ce temps le Roy d’Egypte vid en songe sept vaches grasses que sept vaches maigres devoroient, & sept espics verds & sept espics secs dont il demanda l’explication à ses Docteurs, ils respondirent que ce songe estoit tout embroüillé & qu’ils n’en sçavoient pas l’explication, le prisonnier qui avoit esté delivré dit qu’il diroit bien-tost l’explication de ce songe, & se souvint de Joseph, il le fit appeller & luy dit. O homme de bien, explique nous ce que signifient sept vaches grasses mangées par sept vaches maigres, & sept espics verds & sept secs, peut-estre que je retourneray vers le Roy & vers ses gens, & qu’ils apprendront l’explication de ce songe ; Joseph luy dit, vous semerez la terre sept annees consecutives qui seront abondantes en fruicts, conservez vostre moisson dans les espics, & [ 228] prenez seulement ce qui vous sera necessaire pour vivre, apres ce il viendra sept années maigres & infructueuses ausquelles le peuple souffrira beaucoup ; Le Roy d’Egypte ayant appris l’explication de ce songe commanda d’appeller Joseph, le Messager luy dit, ô Joseph retourne vers ton Maistre, & luy demande l’explication des femmes qui se sont coupez les doigts, il a sceu leur malice, il les a fait assembler, & leur a demandé quel estoit leur dessein lors qu’elles t’ont sollicité d’amour, elles ont respondu qu’elles ne connoissent point de peché en toy, & sa femme a confessé la verité, elle a dit qu’elle t’avoit sollicité, mais que tu és un grand homme de bien. Joseph respondit, cela fait cognoistre que je ne suis pas traistre à mon Maistre en son absence, Dieu ne conduit pas les traistres, je ne veux pas dire que je suis homme sans peché, l’esprit de l’homme est enclin au mal, excepté ceux à qui Dieu a donné une grace particuliere, il est clement & misericordieux à qui bon luy semble. Le Roy apres avoir parlé à Joseph le mit au nombre de ses domestiques, & le fit Sur-Intendant de ses finances, parce qu’il le connût homme d’esprit, fidel, & bon mesnager. Nous avons estably Joseph au pays d’Egypte par nostre grace specialle, où il faisoit ce que bon luy sembloit, je ne prive pas les gens de bien de leur recompense sur la terre, la recompense de l’autre monde est encore plus grande pour ceux qui croyent en ma loy, & qui ont ma crainte devant les yeux : Les freres de [ 229] Ioseph sont retournez pour acheter du bled, il leur a dit, lors que vous reviendrez amenez avec vous vostre petit frere de pere, vous verrez que je vous feray bonne mesure, & que je loge bien mes hostes, si vous ne l’amenez pas il n’y aura point de bled pour vous, n’aprochez-pas ce Royaume sans luy : ils ont respondu ; Seigneur, son pere l’aime extrémement, neantmoins nous tascherons de faire ce que tu nous ordonne, il commanda à ses serviteurs de mettre l’argent du bled au fonds des sacs de ses freres, peut-estre, disoit-il, qu’ils reviendront ou qu’ils reconnoistront ce bienfait quand ils seront retournez en leur pays ; Lors qu’ils ont esté arrivez vers leur pere ils ont dit, Mon pere, il n’y a plus de bled pour nous si nostre petit frere ne vient avec nous, s’il y vient nous aurons bonne mesure & aurons du soin de luy. Vous en aurez du soin, dit-il, comme vous avez eu cy-devant de vostre frere Joseph, Dieu le gardera mieux que vous, il est le misericordieux des misericordieux ; quand ils ont vuidé leur bled ils ont trouvé leur argent au fonds du sac, ils ont dit, nostre pere, que desirons-nous davantage ? nostre argent nous a esté rendu, & avons du pain pour nostre famille, permets que nous menions nostre frere avec nous, nous en aurons meilleure mesure, cela est peu de chose au Roy d’Egypte : Je ne l’envoyeray pas avec vous que vous ne me juriez tous devant Dieu de le ramener s’il n’y a tres grand empeschement ; ils jurerent de faire à [ 230] sa volonté, alors il dit, je prens Dieu à tesmoin de vostre serment, O mes enfans, n’entrez pas dans la ville tous ensemble, entrez par diverses portes, affin que le peuple ne prenne ombrage, de vous, Dieu commande ce que bon luy semble, j’ay mis mon apuy en luy, tous les vray-croyans se doivent resigner à sa divine volonté, ils entrerent dans la Ville comme leur pere leur avoit commandé pour le contenter, lors qu’ils furent arrivez devant Joseph il prit la main de son petit frere & luy dit, ne te mets pas en peine de ce que deviendront tes freres : apres avoir remply leurs sacs il fit mettre une tasse ornée de pierreries dans le sac de son petit frere, il fit publier que ceux de la caravane avoient desrobé la tasse du Roy, & envoya des hommes apres eux pour la chercher, ces estrangers juroient qu’ils ne l’avoient pas veuë, & qu’ils n’estoient pas venus en Egypte pour desrober, qu’ils estoient cautions les uns des autres, & que celuy qui l’avoit desrobée meritoit d’estre chastié ; la tasse se trouva dans le sac de son petit frere, il le fit arrester, & les accusa tous de larcin. Seigneur, dirent-ils, son pere est vieil, il s’affligera extremement de son absence, prens un de nous en sa place tu connoistras à la fin que nous sommes gens de bien. Dieu garde, dit-il, que j’arreste autre que celuy qui a esté trouvé saisi du larcin, ce seroit une injustice ; voyans qu’ils estoient hors d’esperance de pouvoir delivrer leur frere, ils se sont sauvez en un lieu secret esloigné de la ville où l’ [ 231] aisné dit à ses freres, vous sçavez le serment que nous avons fait à nostre depart, & comme nous avons cy-devant usé envers Joseph, je ne sortiray pas d’Egypte sans la permission de nostre pere, Dieu est tres-juste, il ordonnera de moy & de nostre frere ce qu’il luy plaira, retournez vers nostre pere & luy dites, ton fils a esté surpris en larcin, nous l’avons vû, & avons fait nostre possible pour le delivrer, ceux de la caravane en seront tesmoins. Jacob leur dit à leur retour, vous estes cause de cét accident, cela ne vous a pas despleu, & prit patience, disant, Dieu fera peut estre la grace à mes enfans de retourner en santé, il sçait en quel estat je suis, il est tres-prudent en ce qu’il ordonne ; Il s’est retiré d’entre ses enfans extremement affligé, & regrettoit la perte de son fils Joseph, il avoit continuellement les yeux couverts de larmes, & portoit en son cœur une grande tristesse ; Ses enfans luy dirent, te souviens-tu encore de Joseph pour augmenter ton affliction & pour avancer ta fin ? Je suis, respondit-il, extremement desolé, je remets tout à la volonté de Dieu, il m’a apris ce que vous ne sçavez pas. Mes enfans retournez en Egipte, & demandez des nouvelles de vos deux freres, ne desesperez pas de l’Esprit de Dieu, personne ne desespere de l’Esprit de Dieu que les impies ; Lorsqu’ils sont arrivez auprez de Joseph, ils luy ont dit, la famine qui est dans nostre Païs nous a extremement affligez, elle nous a contraints de venir plusieurs fois pour acheter du bled, tu nous as de [ 232] ta grace fait bonne mesure, tu nous as fait rendre nostre argent par aumosnes, Dieu te veuille recompenser,, il recompense ceux qui sont aumosniers. Il leur dit, vous souvenez-vous de ce que vous avez fait à Joseph vostre frere ; ils ont respondu, veritablement tu n’és pas Joseph : je suis Joseph, dit-il, & voila mon frere Beniamin, Dieu nous a donné sa grace, il recompense celuy qui a sa crainte devant les yeux & qui est patient en ses afflictions, il ne prive pas de recompense les gens de bien : Dieu, respondirent ils, a versé ses graces sur nous de t’avoir sauvé, nous t’avions grandement offencé. N’ayez point de honte, leur dit-il, Dieu vous pardonne aujourd’huy ce peché, il est clement & misericordieux, retournez voir vostre Pere & luy portez cette chemise, jettez luy sur sa face, il recouvrira la veuë, & revenez icy avec luy & avec toute vostre famille, La caravane estoit encore à moitié chemin de son retour lorsque Jacob dit à ceux qui estoient auprez de luy, je sens l’odeur de mon fils Joseph, vous vous mocquez de moy, mais ce que je dis est tres-veritable : ils luy dirent qu’il estoit encore en sa vieille erreur ; quelques jours apres un de ses fils arriva avec des nouvelles de Joseph, & jetta sur luy la chemise qu’il luy avoit donnée, incontinent il recouvra la veuë, & dit, ne vous ay-je pas tousjours dit que je sçay ce que vous ne sçavez pas : ils ont dit, nostre Pere pardonne-nous, & demande à Dieu pardon pour nous qui l’avons grandement offensé ; Il a respondu je demanderay au Seigneur pardon pour vous, il est [ 235] clement & misericordieux : Lors qu’ils arriverent devant Joseph il prit la main de son pere & luy dit, entrez dans l’Egypte sans peur, il l’a fait asseoir, & ses freres se sont prosternez devant luy. Mon pere, dit-il, voila l’explication de mon ancien songe, Dieu l’a rendu veritable, il m’a fait la grace de me delivrer de la prison, & de vous avoir conduit jusques icy, il a mis fin à la jalousie que le Diable avoit mis entre mes freres & moy, le Seigneur est liberal à qui bon luy semble, il sçait ce qui est necessaire à son peuple & est tres-prudent en tout ce qu’il ordonne. Seigneur tu m’as donné des biens & la science de l’explication des songes, Createur du Ciel & de la Terre tu es mon Protecteur, faits moy la grace de mourir en ta loy, & me mets au nombre des gens de bien. Cette histoire de Joseph est une histoire ancienne que je te raconte [2] , tu n’estois pas avec ses freres lors qu’ils ont conspiré contre luy, neantmoins la plus grande partie du peuple est incredule. Ne leur demande point de recompense d’avoir presché l’Alcoran, il n’instruit que les sages. Combien y a-t’il de marque au Ciel & en la Terre de l’unité de Dieu ? neantmoins le peuple n’y croid pas, & la plus grande partie adore les Idoles ; assurément Dieu les chastiera à heure impourveuë, & en un temps qu’ils ne sçavent pas. Dis leur, voila le droict chemin, j’appelle à la loy de salut & à la lumiere ceux qui me suivront, je rends graces à Dieu de ce que je ne suis pas au nombre des infidelles. [ 236] Nous n’avons envoyé cy-devant que des hommes pour enseigner le peuple, les hommes ne considereront ils pas quelle a esté la fin des impies qui les ont precedez ? Le Paradis est pour ceux qui sont gens de bien ; ne vous convertirez vous pas ? Ils ont fait perdre à nos Prophetes toute l’esperance de leur conversion, & ont crû qu’ils estoient menteurs, mais nous les avons protegez, & avons delivré de leur malice ceux que bon nous a semblé ; rien n’exemptera les meschans de la punition de leurs peines, ils serviront d’exemple aux gens d’esprit : L’Alcoran ne contient point de blasphemes, il confirme les anciennes escritures, & enseigne aux vray-croyans le chemin de salut.

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[1] Les Levantins appellent caravane un nombre de personnes assemblées pour voyager ensemble.

[2] Il parle à Mahomet.