Sourate CXII.
Le Culte.
(Al-’Iḫlâṣ.)
Le titre anciennement donné à cette sourate était aṣ-Ṣamad, tiré du vt. 2. C’est plus tard que lui fut appliqué un titre mieux en rapport avec le contenu. Le mot al-’Iḫlâṣ, traduit ici par « Culte », signifie « action de vouer un culte sincère ». Parfois le morceau est aussi intitulé at-Tawḥîd. « Proclamation de l’unicité d’Allah ».
Les avis sont très partagés, chez les Musulmans, quant à la date de ce morceau. Certains le tiennent pour médinois. La majorité des exégètes le considère au contraire comme mekkois. D’autres disent que, révélé une première fois à la Mekke, il fit l’objet d’une seconde révélation à Médine. Ces divergences s’expliquent par le fait que, très tôt, la Tradition a vu, dans ce credo, une réponse à des contemporains pressant Mahomet [671] de définir la nature divine (cf. Tab., Nas. et surtout Razi). Selon que l’on fait, de ces interrogateurs, des Polythéistes, des Juifs ou des Chrétiens, on situe la révélation à la Mekke ou à Médine.
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