fac-similé réduire la fenêtre zoomer dans le manuscrit dézoomer dans le manuscrit galerie d'images
fac-similé fac-similé
Blachère, 1957

Sourate CII.
La Rivalité.
(At-Takâṯur.)

Titre tiré du vt. 1.

Bien que considérée comme médinoise, par certains, dans l’ensemble l’exégèse tient cette sourate pour mekkoise. A noter la dureté des imprécations, il est permis de se demander si déjà il n’y a pas là une réplique à des opposants. Dans ce cas, le morceau serait un peu postérieur au groupe où il est rangé. Ce qui, toutefois, ne confirme pas ce point de vue est l’allure haletante du style. Il est très possible, comme suppose Bell, que les deux premiers vt. soient le thème initial auquel furent ajoutés les vt. suiv. formant la conclusion.

Au nom d’Allah, le Bienfaiteur miséricordieux.

1 La rivalité vous distrait [1]

2 jusqu’à ce que vous visitiez les nécropoles.

[664] 3 Eh bien non ! bientôt vous saurez !

4 Encore une fois, non ! bientôt vous saurez !

5 Non ! que ne savez-vous de science certaine !

6 Vous verrez la Fournaise !

7 Encore une fois, certes, vous la verrez avec l’œil de la certitude !

8 Encore une fois, certes, vous serez interrogés sur votre félicité [terrestre].

notes originales réduire la fenêtre

[1] 1 at-takâṯur est un nom verbal qui énonce la rivalité, dérivé d’une racine signifiant « être nombreux », « être abondant ». Les commt. insistent sur le fait que cette rivalité s’exerce en tous les domaines : richesse matérielle, multitude des fils et des clients qui donne la puissance, foule d’ancêtres qui procure la gloire. Le terme arabe évoque donc une série de notions sous-jacentes très imparfaitement rendues par le mot « rivalité ».