La première traduction complète du Coran en russe (1716)
La première traduction complète du Coran en russe paraît en 1716, à la Typographie Impériale de Saint-Pétersbourg. Le traducteur, non identifié, choisit comme source une version française du texte coranique, plutôt que l’original arabe : il traduit L’Alcoran de Mahomet publié par André Du Ryer en 1647. Parue dans la seconde moitié du règne du tsar Pierre le Grand (1682-1725), cette traduction russe n’est pas un simple symbole des aspirations croissantes de la maison Romanov à étendre le territoire du pays aux dépens de ses voisins musulmans. Imprimée dans l’écriture civile nouvellement introduite et qui remplace l’alphabet slave de l’Église, autrefois dominant, cette traduction témoigne également des transformations politiques, sociales et culturelles plus larges qui ont cours en Russie au tournant du XVIIIe siècle.
Les traductions du Coran avant Pierre Ier
Bien que la Russie ait des relations diplomatiques et commerciales de longue date avec les pays musulmans, et malgré l’existence d’une importante population musulmane à l’intérieur de ses frontières, aucune traduction complète du Coran en russe ne semble avoir existé avant le XVIIIe siècle. « Le Livre de Mahomet », nom qu’on donne au texte coranique dans la Russie prémoderne, bénéficie néanmoins d’une large diffusion. Non seulement il est régulièrement lu et copié par les habitants musulmans de l’empire, mais il est également utilisé par les autorités chrétiennes russes à des fins administratives. L’essor du commerce international et l’établissement de relations diplomatiques avec les pays musulmans, du XVIe au XVIIIe siècle, posent aux autorités russes des problèmes nouveaux, de nature juridique : il faut en effet s’assurer que seront tenus les engagements verbaux des diplomates musulmans étrangers. Pour garantir la loyauté des ambassadeurs entrants des pays musulmans, ainsi que celle de la noblesse musulmane locale au service de la Russie, les autorités leur font prêter serment sur le Coran. Les versets les plus fréquemment répétés dans ce contexte sont traduits en russe. La première traduction répertoriée de ce type, réalisée au XVIIe siècle, porte sur le verset 91 de la sourate Les Abeilles, qui se présente comme suit : « Tenez fidèlement le pacte de Dieu quand vous l’avez contracté ! Ne violez pas les serments après les avoir appuyés solennellement et avoir pris Dieu comme garant contre vous ! Dieu sait ce que vous faites ».
Les traducteurs de la Chancellerie étrangère de Russie (Posol’skii prikaz) sont eux aussi conduits à traduire fréquemment des versets coraniques, lesquels figurent dans les lettres des correspondants musulmans. En décembre 1572, par exemple, un messager russe revient à Moscou de son voyage à Constantinople, apportant avec lui une lettre du sultan Sélim II adressée au tsar Ivan IV. La lettre, conservée dans sa traduction russe, contient un texte que les érudits ont par la suite identifié comme la sourate 112 (al-’Iḫlâṣ).
Se mettre au niveau de l’Europe
Un intérêt accru pour le contenu complet du Coran se fait jour après l’accession au trône du tsar Pierre Ier, en 1687. Il cherche en effet à améliorer le statut de la Russie en tant que puissance maritime, en obtenant le contrôle des mers Noire et Caspienne, qui font alors partie respectivement des empires ottoman et safavide. Alors qu’il élabore sa tactique, le tsar aspire à recueillir des connaissances non seulement sur les forces militaires et les infrastructures existantes de l’ennemi, mais aussi sur la culture et, en particulier, la religion des pays voisins. Des documents historiques révèlent que des plans pour traduire le Coran en russe existent déjà à la fin du XVIIe siècle. Une lettre datée du 28 septembre 1697 informe le tsar qu’un ancien musulman, récemment converti au christianisme, n’a malheureusement pas pu mener à bien cette entreprise, parce que le texte du Coran est écrit dans un arabe de style « élevé » et donc incompréhensible pour lui.
Il serait toutefois erroné de considérer que la traduction du Coran en russe tient uniquement à des considérations géostratégiques. L’édition de 1716, rédigée dans la nouvelle écriture civile qui remplace le slave ecclésiastique, témoigne aussi d’une transition vers de nouveaux paradigmes culturels qui se produit sous Pierre le Grand. Sous son règne, la culture de l’Europe occidentale jouit du plus grand prestige : de nombreux ouvrages, livres et documents sont traduits en russe, la connaissance de langues comme le français et l’allemand connaît une vogue sans précédent parmi les élites. Parallèlement à l’enseignement religieux classique, un nouveau type d’intelligentsia, aux tendances modernistes, se forme à des matières profanes, souvent en suivant des cours dans des universités étrangères. Suite à la politique d’occidentalisation forcée de Pierre le Grand lancée à la fin du XVIIe siècle, de nombreuses œuvres littéraires sont traduites et ouvrent la « fenêtre sur l’Europe ». Les livres européens affluent d’ailleurs dans le pays. De nouveaux thèmes, images et personnages – y compris ceux qui sont issus de la littérature musulmane et que l’on connaît en russe grâce à des traductions de l’anglais et du français – font leur apparition sur le marché du livre et s’enracinent, donnant naissance à de nouvelles expériences littéraires et artistiques. La traduction du Coran marque ainsi une étape vers la mise à disposition en russe du patrimoine littéraire international. Elle s’inscrit dans le cadre de transformations culturelles plus larges, entreprises par les autorités dans le but d’« européaniser » la Russie.
Le Coran de 1716
Une traduction complète du Coran finit par apparaître en 1716. En plus de la version imprimée, il en existe des premières et secondes épreuves, avec commentaires et suggestions de modifications de la part des éditeurs. Les deux manuscrits sont conservés à Moscou, dans les archives d’État russes des Actes anciens.
La première page de l’édition imprimée présente un titre assez long : L’Alcoran sur Mahomet, ou le credo turc. Traduit de français en russe. Imprimé sur ordre de sa Majesté le Tsar dans l’imprimerie de Saint-Pétersbourg, en décembre 1716. Ce manuscrit de trois cent cinquante pages commence par une Lettre au lecteur, qui est une traduction russe de l’« Au lecteur » de Du Ryer. Dans cette lettre, le traducteur explique la division du livre en chapitres et en versets. Entre les lignes, le lecteur peut sentir le peu de crédit qu’il accorde à l’opinion selon laquelle Mahomet, incapable de lire et d’écrire, aurait reçu la parole de Dieu. Suit un essai Sur le credo turc, correspondant à l’exposé de Du Ryer Sur la religion des turcs. Cet essai donne un bref aperçu des principales pratiques islamiques, couvrant brièvement l’ordre des prières, la principale période de jeûne et les fêtes, les règles concernant le mariage et l’éducation des enfants. On y trouve également des informations sur la géographie des pays arabes : l’importance et le statut sacré des villes de La Mecque et de Médine sont soulignés. Le traducteur russe, qui suit Du Ryer, discute brièvement du statut de Jésus en islam et note que si les musulmans le considèrent comme l’un des grands prophètes, ils nient sa nature divine.
Le corps du texte se compose de cent quatorze chapitres, non numérotés. Au début de chaque chapitre, le lecteur trouve le titre, des informations sur le nombre de versets, et la période à laquelle le chapitre en question a été révélé : avant ou après la hiǧra, c’est-à-dire l’émigration du prophète Muḥammad de La Mecque à Médine en l’an 622 (ainsi sont distinguées les sourates dites mecquoises et les sourates dites médinoises). Certains chapitres contiennent également des gloses assez courtes, procurées à l’origine par Du Ryer et donc traduites en russe.
Les lecteurs de Du Ryer avaient déjà remarqué de nombreuses inexactitudes et erreurs dans sa traduction du Coran. Non seulement ces défauts se retrouvent dans le texte russe, mais d’autres s’introduisent également dans le processus de traduction. Le grand spécialiste de la littérature russe qu’est Petr Pekarskii (1827-1872), lorsqu’il examine en 1862 la traduction de 1716, commente en ces termes : La traduction est faite sans omissions ; seule une certaine maladresse est perceptible dans la transmission de certains mots et expressions français. Ce qui ressort déjà du titre : L’Alcoran de Mahomet a été publié en russe sous le titre L’Alcoran sur Mahomet ; ce qui signifie que la préposition de n’est pas comprise comme un [marqueur de possession], mais comme une autre préposition [« sur »].
Le texte contient en effet de nombreuses erreurs qui montrent les connaissances limitées du traducteur, tant en ce qui concerne l’histoire de l’islam que la langue française. Ainsi, le nom de l’animal magique al-Buraq, qui transporte le prophète Muḥammad au ciel dans le récit du voyage nocturne (isrāʾ), est rendu par « Biurablank » dans la traduction russe. Il s’agit en fait d’une translittération de l’original français « Sur un Burac Blanc » (Du Ryer, p. 254). De même, le titre de la deuxième sourate, « La Vache », peut laisser le lecteur russe perplexe : le français « Le Chapitre de la Vache escrit à la Meque » est traduit en russe par « Le chapitre écrit de Vashi à la Mecque ». Ces inexactitudes flagrantes, bien qu’elles obscurcissent la compréhension du texte, jettent un peu de lumière sur l’identité du traducteur : ce qui est précieux, alors que ni les copies existantes ni les versions pré-imprimées ne comportent son nom, et que la paternité du texte russe fait depuis longtemps l’objet de discussions.
Le traducteur
Initialement, la traduction de 1716 a été attribuée à Dmitrii Kantemir, également connu sous le nom de Demetrius Cantemir (1673-1723). Cet ancien gouverneur de la Moldavie ottomane fait défection dans les années 1710 pour servir la Russie. S’il fut considéré comme l’auteur probable de la traduction du Coran, c’est en raison de ses célèbres ouvrages sur l’islam et sur l’histoire de l’Empire ottoman. En 1719, Kantemir donne un Sistema de religione et statu Imperii Turcici, « Exposé systématique sur la religion et l'état de l'empire turc », traduit et imprimé en russe en 1722 : cet ouvrage traite de sujets tels que la calligraphie musulmane et l’interdiction de la conversion forcée en islam ; il compare également le statut des derviches soufis à celui des moines chrétiens. Bien qu’il soit un fervent défenseur du christianisme et un admirateur de la pensée européenne, Kantemir fait l’éloge du système éducatif et des valeurs morales musulmanes, ainsi que de la littérature et de la musique des Turcs, des Arabes et des Perses qu’il a rencontrés. Comme il est un familier de Pierre Ier, il serait très vraisemblable que le tsar lui ait commandé la traduction du Coran. Mais une objection de poids à cette attribution est sa piètre connaissance du russe. En effet, des sources historiques suggèrent qu’elle ne permet pas à Kantemir de traduire lui-même l’intégralité du texte coranique. De plus, comme il parle couramment le latin, il se serait sans doute appuyé sur une édition latine du Coran, plutôt que sur une édition française.
Un autre nom qui continue à être (faussement) associé à la traduction de 1716 est celui d’un certain Petr Vasil’evich Pos(t)nikov. Ce que l’on sait de cet individu est qu’il est l’un des premiers membres de la noblesse russe à entrer dans la toute nouvelle Académie slavo-gréco-latine, fondée en 1685 à Moscou. Il y étudie les langues classiques. Entre 1692 et 1694, il se rend à l’étranger pour poursuivre ces études et apprendre la médecine à l’université de Padoue. À son retour en Russie, en 1698, il travaille brièvement pour la chancellerie des apothicaires et pour l’Académie où il s’est d’abord formé. Sa maîtrise des langues y est plus appréciée que sa formation médicale, pourtant approfondie. Postnikov est transféré à la Chancellerie étrangère, où il accomplit plusieurs missions qui l’obligent à se rendre en Europe occidentale. Au cours de ces voyages, il remplit les missions diplomatiques requises, tout en collectionnant des ressources étrangères très recherchées, telles que des médicaments et des livres.
De nouvelles archives, découvertes dans la seconde moitié du XXe siècle, ont révélé qu’il n’y avait pas un, mais deux Petr Postnikov : deux frères. Donner les mêmes noms aux frères et sœurs n’était pas rare dans la Russie du XVIIe siècle. C’est Petr Postnikov l’aîné qui étudie la médecine à l’université de Padoue ; pendant ce temps, Petr Postnikov le cadet, suivant les traces de son frère, part aussi à l’étranger, mais en France, pour étudier les sciences et les langues. Ils sont donc tous les deux versés dans les langues européennes, et savent notamment le français. Grâce à ses études à l’Académie, en Russie, Postnikov l’aîné possède également une connaissance substantielle du latin, du grec et du slave ecclésiastique.
Le nom de Postnikov est associé au texte de 1716 en raison d’une autre traduction russe du Coran, réalisée à peu près à la même époque et basée elle aussi sur la version française de Du Ryer. Les archives d’État russes des Actes anciens contiennent un manuscrit de 1726 où est inscrit le nom du traducteur : « Petr Postnikov ». On suppose que les deux versions – celle de 1716 et celle de 1726 – ont été composées par la même personne. Toutefois, en y regardant de plus près, les deux textes révèlent d’importantes divergences, ce qui amène les chercheurs à conclure qu’ils doivent provenir de deux traducteurs différents.
La traduction de 1726
La traduction de 1726 n’a jamais été publiée. Deux exemplaires manuscrits ont été conservés, l’un à Saint-Pétersbourg et l’autre à Moscou, tous les deux de la même main. L’exemplaire de Saint-Pétersbourg, composé de trois cent soixante-et-une pages, est le premier volume d’un ensemble qui en contient deux : le second volume, qui aurait dû présenter les chapitres 21 à 114, est perdu. Ce manuscrit, similaire dans sa structure à l’édition de 1716, commence par les deux avant-propos de Du Ryer traduits en russe.
L’exemplaire de Moscou compte sept cent quatre-vingts pages, ce qui en fait une traduction complète du Coran. C’est cette version qui comporte également le nom du traducteur, inscrit sur la dernière page. Le livre, selon la note d’accompagnement, a été relié le 2 mars 1726. L’analyse comparative des deux versions du manuscrit suggère que l’exemplaire de Saint-Pétersbourg est plus ancien que celui de Moscou, mais que les deux sont basés sur le même texte source, rédigé par Petr Postnikov. La structure de la copie de Moscou est similaire à celle de la traduction de 1716.
Cependant, contrairement à l’édition de 1716, la traduction de Postnikov suit de très près le texte français. Le simple titre suggère d’ailleurs que les deux traductions (1716 et 1726) ont été réalisées par des traducteurs différents. Dans l’édition de 1726, il se présente comme suit : « L’Alkoran ou la loi Mohammadienne ». Et comme Petr Postnikov l’aîné est décédé en 1710, il est probable que ce soit Petr Postnikov le cadet, tout aussi compétent en français, qui ait rédigé cette traduction.
Une question se pose alors : Postnikov l’aîné pourrait-il être l’auteur de la traduction de 1716 ? Natal’ia Zapol’skaia, spécialiste des langues slaves, a procédé à une analyse approfondie des versions imprimées de celle-ci, ainsi que de ses épreuves. Elle suggère que l’auteur avait très probablement une bonne maîtrise du latin, mais pas du français, ce qui a entraîné les erreurs du type de celles mentionnées ci-dessus. Comme les deux frères Postnikov ont reçu une excellente formation en grammaire française, elle soutient qu’il est peu probable qu’ils aient commis de telles erreurs. De plus, une version pré-imprimée avec corrections de deux éditeurs montre que le traducteur n’avait pas non plus de connaissances approfondies du slave d’Église : les éditeurs ont dû corriger de graves erreurs grammaticales. Cette faible connaissance du slave ecclésiastique empêche d’attribuer la paternité de l’ouvrage à Postnikov l’aîné. La question de la paternité de la traduction de 1716 reste donc irrésolue.
Importance des premières traductions du Coran en russe
Bien que ni la traduction de 1716 ni celle de 1726 n’aient reçu une large diffusion au-delà d’un petit cercle de littérateurs russes, elles ont sans aucun doute alimenté l’intérêt populaire pour la religion de l’Autre, à savoir le musulman. À la fin du XVIIIe siècle, une autre traduction de l’œuvre de Du Ryer en russe est réalisée par le poète et écrivain Mikhail Verevkin : L’Alcoran de Mahomet l’Arabe, 1790. Deux ans plus tard, l’interprète Aleksei Kolmakov donne une version russe du Coran anglais de George Sale. Cette dernière traduction laisse une empreinte particulièrement significative sur l’histoire de la littérature russe. Bien qu’elle reprenne, comme les deux versions précédentes en français, de nombreuses erreurs de Du Ryer, elle est néanmoins saluée pour ses qualités littéraires. La traduction de Verevkin devient une source d’inspiration pour de nombreux philosophes et écrivains de premier plan. Alexandre Pouchkine (1799-1837), connu comme « le père de la littérature russe », utilise avec enthousiasme des images de la culture musulmane ainsi que des références au Coran et à la vie de Muḥammad dans une série d’œuvres littéraires telles que Les Imitations du Coran, Le Prophète et Dans une grotte secrète.
À partir des campagnes étrangères de Pierre le Grand, soit la guerre russo-turque de 1710 et la guerre russo-persane de 1722-1723, les contacts de la Russie avec les musulmans de l’Empire ottoman et de l’Empire safavide ne font que s’intensifier. En outre, l’inclusion de nouveaux territoires à population majoritairement musulmane, ainsi qu’une série de rébellions musulmanes majeures tout au long du XVIIIe siècle, obligent le gouvernement tsariste à concevoir de nouvelles stratégies pour gouverner ses citoyens non chrétiens. Inspirée par les idées des Lumières, Catherine la Grande (1729-1796) publie un édit de tolérance (1773) pour toutes les confessions « étrangères » de l’empire et établit une « assemblée spirituelle » musulmane (1788), dans une tentative d’institutionnaliser l’islam. En 1787, l’imprimerie de l’Académie des sciences de Saint-Pétersbourg fait paraître le texte intégral du Coran en arabe, pour le distribuer gratuitement aux musulmans de Russie : il est imprimé dans un script spécialement conçu à cet effet, qui tente de reproduire l’écriture fine des meilleurs calligraphes. Cette édition du Coran en arabe, comme plus tard celle de Kazan, est très appréciée en Europe. On les utilise à des fins d’étude et on les offre en cadeau jusqu’en 1834. Cette année-là, l’orientaliste allemand Gustav Flügel (1802-1870) publie à Leipzig une nouvelle édition du texte coranique, qui fera autorité en Europe pendant près d’un siècle.
Pour plus d’informations
Les recherches qui ont conduit à ces résultats ont été financées par le Conseil européen de la recherche (ERC), dans le cadre du programme de recherche et d’innovation Horizon 2020 de l’Union européenne (convention de subvention n° 810141, projet EuQu : « The European Qur’an. Les écritures islamiques dans la culture et la religion européennes 1115-1850 »).
Le texte a été saisi et édité par Natalya Lugovskaya. L’encodage XML-TEI ainsi que la régularisation de l'orthographe ont été réalisés par Alexei Lavrentiev à l’aide des outils OxGarage (https://oxgarage.tei-c.org) et TXM (http://textometrie.org). La régularisation orthographique est limitée au remplacement des lettres « ѣ » par « е », de « ѳ » par « ф », de « ї » et « ѵ » par « и » et par la suppression du « ъ » final. Pour plus de détails sur le traitement linguistique, voir Alexeï Lavrentiev et Liubov Kurysheva, « Language processing in Digital Editions of Russian 18th Century Texts », dans Proceedings of Corpora 2021 International Conference, Saint-Pétersbourg, 2021.
Pour de premières orientations bibliographiques, veuillez consulter :
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Lavrentiev (Alexei) et Kurysheva (Liubov), « Language processing in Digital Editions of Russian 18th Centuty Texts », in Proceedings of Corpora 2021 International Conference, Saint-Pétersbourg, 2021 [en ligne : https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-03285725].
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La version originale de cette notice introductive a été rédigée en anglais. Le texte a été traduit en français par Mouhamadoul Khaly Wélé, avec la collaboration de Tristan Vigliano.